Il y a un peu moins de 7 ans je partageais ma première extension dans le répertoire officiel de WordPress. Et ce qui était pour moi une excitation et un plaisir est devenu au fil des années une source de frustration de plus en plus irritante. C’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles j’ai récemment échafaudé mon propre espace d’exposition pour mes œuvres à venir et que dans un souci de préservation de mes nerfs, j’ai décidé de ne maintenir que l’extension WP Idea Stream dans celui de WordPress.org.
Je pense que la grande majorité de ces irritations provient du fait que ma vision de l’utilité des forums de support est partagée par un nombre d’utilisateurs qui décroit fortement.
Certains assimilent cet outil comme le service réclamation (ou plus familièrement « bureau des pleurs« ) alors que c’est selon moi la première étape d’une démarche de contribution pour l’extension sujette à anomalie(s) ou à potentielle(s) amélioration(s).
Alors plutôt que de me plaindre à mon tour de ce qui, selon moi, sont des dérives, je crois plus constructif de vous rappeler comment maximiser la résolution de vos difficultés ou besoins insatisfaits avec les extensions entreposées dans l’espace de WordPress.org qui leur est réservé.
Posons le décor.
Même si cet espace se transforme de plus en plus en showroom de versions bridées d’extensions payantes (ce qui est, dans la mesure où rien ne les différencie des autres, reconnaissons le, très perturbant), il subsiste heureusement une grande majorité d’acteurs qui œuvrent uniquement dans le souci de l’intérêt général de la communauté WordPress avec ceci dit des moyens et un temps bien souvent beaucoup plus limités (je suis bien placé pour en parler !).
Autrement dit ce répertoire mêle des organisations bien huilées, disposant d’équipes professionnelles (dans la mesure où elles vivent de WordPress) proposant des extensions certes gratuites mais dont l’objectif est marchand (fonctionnalités payantes, add-ons payants) et des passionnés comme moi qui créent des extensions comme d’autres font de la peinture ou collectionnent des timbres et qui vivent grâce à un travail parfois très éloigné de l’écosystème WordPress.
WordPress n’apporte à ces « maso-passionnés » aucun revenu, ni ne les privilégie. Au contraire non seulement développer une extension leur coûte investissements et tracas, mais en plus ils sont logés à la même enseigne que les pros ! En passant : « quand on aime, on ne compte pas« jusqu’à un certain point (je ne propose plus de conférence aux WordCamps car le rapport entre dépenses personnelles et gains est trop défavorable).
Certains argumenterons « les donations ». Perso en 7 années mes extensions ont généré 97 dollars de dons.
Quelque soit la qualité de l’extension, les « useurs » n’ont pas l’instinct de conservation à long terme, ils ne voient que le court terme, comme c’est le cas pour notre planète! Pour eux tout ce qui est gratuit n’a pas de valeur, alors que c’est tout l’inverse en réalité.
WordPress both free & priceless at the same time.
Préparer son billet de support.
Maintenant que le décor est posé, si votre anomalie concerne une extension que je qualifierais de « sans but marchand », je vous invite à observer ce conseil : faites en sorte de faire énormément de chemin de votre côté pour économiser les ressources que le développeur devra mobiliser.
Tout d’abord, même si une nouvelle fois le site de WordPress.org manque de clarté dans ce domaine, ne confondez pas « Review » et « Support« .
En passant, la « Review » vous permet de partager votre avis sur la globalité des fonctionnalités de l’extension et non pas de la critiquer en raison de l’anomalie constatée. En effet, lorsque votre chef vous pourrit, vous avez plus envie de lui claquer la porte au nez que de subir ses remontrances, mais vous gardez votre « self contol » car les conséquences pourraient être dommageables. Le développeur de l’extension à but non marchand devant une « review » salée sera très vexé car il a mis gratuitement à votre disposition son énergie et donc ressentira de l’ingratitude de votre part et s’en souviendra.
Ainsi le forum support est l’espace où il n’est pas possible de mettre des notes, donc en bas sur l’illustration 🙂
Rapporter une anomalie nécessite de respecter les règles du jeu dictées par WordPress pour ses forums. Alors lisez et relisez les ! D’une part ça vous apaisera et d’autre part vous vous assurerez que ce que vous vous apprêtez à écrire est conforme à l’esprit voulu pour ces échanges.
Ensuite prêtez attention à l’encadré ayant un fond jaune, avant même de démarrer le titre de votre billet ! Nous venons de parler de la première étape de cet encadré, alors sautons sur l’étape suivante qui consiste à vérifier que votre anomalie n’a pas déjà été rapportée. Une nouvelle fois, je dois avouer que WordPress a besoin d’améliorer son service dans la mesure où la recherche ne sera pas limitée aux contenus de support de l’extension, ni même aux contenus de type support de l’ensemble des extensions mais inspectera la totalité des contenus des sites de la galaxie de WordPress.org !!! Armez vous de patience malgré tout et prenez le temps de le faire.
Une autre technique, à mon avis beaucoup plus efficace, consiste à parcourir la liste des sujets de support du forum de l’extension ! Si vous trouvez un sujet correspondant à votre anomalie, lisez les échanges et apportez y éventuellement votre voie si vous constatez que vous pouvez faire gagner du temps au développeur dans sa résolution. Autrement, au lieu de vous conformer au troisième point de l’encadré qui me paraît très difficile à observer dans certains cas, je vous propose de vérifier que le problème rencontré trouve bien sa cause dans le code utilisé par l’auteur de l’extension. Pour cela, si vous avez un accès à l’arborescence de votre site, modifiez temporairement son fichier wp-config.php
qui devrait se situer à sa racine. La modification consiste à définir la constante WP_DEBUG
à true
comme illustré ci-dessous :
define( 'WP_DEBUG', true );
Affichez de nouveau la page qui pose problème et vérifiez si une erreur PHP a été retournée à l’écran ou dans le fichier journalisant les erreurs de votre serveur. Si c’est le cas, observez bien celle-ci, elle devrait être formée de trois parties :
- Le message d’erreur,
- Le chemin absolu vers le fichier où a été constatée l’erreur,
- Le numéro de ligne dans ce fichier où a été constatée l’erreur.
S’agissant de la deuxième partie, vérifiez bien que ce chemin englobe le répertoire de l’extension. Autrement trouvez l’extension ou le thème qui est à l’origine de l’erreur. Dans ce deuxième cas, je vous invite à prévoir de compléter le sujet de support que vous vous apprêtez à partager sur l’extension d’origine par un autre sujet de support auprès du thème ou de l’extension qui ont été identifiés dans le message d’erreur. Récupérez le contenu de cette erreur en tronquant le chemin absolu pour ne garder que la partie située après wp-content
. Ce contenu sera à joindre à votre rapport d’anomalie. Vous pouvez redéfinir la constante WP_DEBUG
à false
.
Il peut arriver qu’aucune erreur ne soit retournée. Aussi dans ce cas la vérification de la « responsabilité » de l’anomalie est légèrement plus longue. Il s’agit de revenir à une configuration la plus proche de celle d’origine de WordPress en ne gardant que l’extension soupçonnée activée. En d’autres termes, commencez par revenir à un des thèmes fournis par défaut par WordPress. Si l’anomalie a disparu, il y a manifestement quelque chose que le thème n’a pas prévu. Le sujet de support le concerne donc d’abord. Gardez bien à l’esprit que le développeur d’extensions ne peut pas tester son extension avec l’intégralité des thèmes existants dans l’écosystème WordPress. Si en plus il s’agit d’un thème premium, ne perdez pas votre temps dans le support de l’extension, adressez-vous directement au support du thème premium car la résolution des problèmes avec ce thème fait partie intégrante du prix que vous avez payé à son auteur.
Si la situation n’a pas évolué, passez alors à la désactivation d’une des autres extensions activées, vérifiez la persistance du problème et recommencez tant que le problème est toujours présent. Si à l’issue de ce processus pas à pas, l’anomalie est toujours présente alors l’extension soupçonnée est bien la responsable.
L’étape suivante est également primordiale : l’explication de la succession des événements déclencheurs de l’anomalie. Bien sûr, il ne s’agit pas d’écrire une thèse en 4 volumes ! Allez à l’essentiel : un descriptif précis sous la forme d’une liste numérotée conviendra très bien. Si vous pouvez y intégrer des liens vers des captures d’écran illustrant la difficulté : ça sera d’un apport indéniable. Vous devez faire en sorte que ces informations permettent à l’auteur de l’extension de reproduire l’anomalie sur son environnement de développement.
Enfin un dernier ingrédient de votre succès consiste à rendre compte le plus fidèlement possible de votre configuration de WordPress et du serveur sur lequel il s’exécute. S’agit-il d’un multisite ? L’arborescence est-elle d’origine ? Des constantes spécifiques sont-elles utilisées dans le fichier wp-config.php
? Bref tout ce qui, par rapport à une configuration « sortie d’usine », est original ! Pensez également au logiciel serveur (ex: Apache, Nginx, IIS ou autre) et à la version de PHP et de MySQL ou au nom et à la version du serveur de bases de données si MySQL n’est pas utilisé.
Déposer son billet de support.
Vous disposez désormais de tous les ingrédients pour permettre au développeur de l’extension de vous aider à résoudre la difficulté. Il s’agit désormais de rédiger et soumettre le billet. Comme il est indiqué dans les règles du jeu, commencez par choisir un titre qui pose efficacement la difficulté. Soyez le plus factuel possible et évitez impérativement d’utiliser des tournures qui mettent l’auteur en défaut. Par exemple les titres du type « Ton extension a cassé mon thème » (je l’ai eu!!) sont à proscrire car il porte un jugement indirect sur le travail de l’auteur. On pourrait volontiers dire à la place : « Amélioration de la compatibilité avec le thème Lambda ».
S’agissant du corps de votre billet, essayez dans la mesure du possible d’utiliser un ton qui démontre votre empathie, pratiquez le « SBAM« , utilisez le « je », soyez reconnaissant et positif : le verre à moitié remplit plutôt qu’à moitié vide. Voici deux exemples tirés du forum support de WP Idea Stream qui me paraissent satisfaire certains de ces conseils :
Ajoutez, bien entendu, les ingrédients que je rappelle ci-dessous et qui faciliteront le diagnostic par l’auteur de l’extension :
- expliquer la succession des événements déclencheurs de l’anomalie,
- rendre compte le plus fidèlement possible de votre configuration de WordPress et du serveur sur lequel il s’exécute.
Si votre connaissance personnelle vous permet de proposer des suggestions de résolution ou si votre situation financière vous permet d’enrôler un développeur pour construire cette suggestion, n’hésitez pas à partager ce code. WordPress préconise le service Pastebin, personnellement je préfère Gist, vous êtes libre de faire appel à celui qui vous convient le mieux. Vous pouvez également, si vous savez que l’extension utilise un dépôt Git pour son développement, soumettre une « pull request ». N’oublions pas que rapporter, c’est contribuer 🙂
La notion d’urgence de la correction à apporter est également importante dans le précédent paragraphe. La correction intégrera d’autant plus vite l’extension si vous avez proposé vous même une correction. En revanche, évitez impérativement de mettre la pression sur l’auteur de l’extension ou de lui faire miroiter une hypothétique donation ou une bonne « review« . C’est selon moi contre productif car, d’abord, ça infantilise l’auteur, ensuite, une donation n’est pas la contrepartie d’un travail particulier mais une participation désintéressée à l’extension dans son ensemble, enfin, ceux qui promettent une donation ne la donne jamais : c’est comme les frites Mccain !
Vous pouvez attirer l’attention de l’auteur de l’extension lorsque vous pensez que résoudre l’anomalie est important pour l’extension. Pour cela le dispositif des mentions inclus dans le service des forums de support de WordPress (un @ suivi du nom d’utilisateur de l’auteur) vous permettra de déclencher une alerte email qui arrivera directement dans sa messagerie.
Enfin, juste avant de valider votre formulaire de support, je vous conseille d’activer la case à cocher qui automatise votre souscription aux futures réponses apportées à votre sujet. De cette manière, vous pourrez réagir assez vite si toutefois l’auteur de l’extension a besoin d’informations complémentaires.
Dans cet article j’ai surtout abordé le cas de l’anomalie, mais la logique est la même pour la demande d’évolution : plus vous ferez de chemin et ferez économiser du temps au créateur de l’extension, plus vous maximiserez vos chances de la voir effectivement intégrée dans le code de l’extension.
Vous ne payez pas les extensions que vous téléchargez depuis le répertoire officiel de WordPress, faites donc preuve de patience, de compréhension et respectez l’investissement de ces auteurs d’extensions à but non marchand. Valorisez leurs réalisations si vous les avez appréciées grâce à une belle « Review« , dans le cas contraire, restez le plus positif possible et encouragez les à s’améliorer en évitant de les sanctionner d’une note inférieure à 3 étoiles. Si partager des extensions WordPress dans le répertoire officiel implique, en plus, d’être pourri comme des prestataires payants lorsque ça va mal, perso je claque la porte !
7 réponses à “Rapporter n’est pas réclamer, c’est contribuer.”
Très intéressant comme article et j’ajouterai un point à ce moment là :
« vérifier que le problème rencontré trouve bien sa cause dans le code utilisé par l’auteur de l’extension » et la fameuse variable WP_DEBUG
Je pense que tu vois où je veux en venir…
Pourquoi l’auteur n’utilise t’il pas des outils qui lui font un rapport des erreurs qui existent (sur TOUTES les installations de son plugin) ? C’est beaucoup plus complet et intéressant que la ligne et le message que l’on va trouver en affichant les erreurs.
En plus, c’est potentiellement demander / proposer au mec de faire ça en prod ? C’est gonflé non ? (oui car s’il a l’erreur en prod et en dev… ce serait trop facile, ça pourrait ne se produire qu’en prod et le cas n’est pas rare)
Pour n’en citer qu’un comme outil… sentry 😉 (on sait jamais…)
Bref, rapporter, effectivement, ce n’est pas réclamer. Par contre, pour ce que l’on peut déjà se rapporter soi-même, ce serait cool de le faire!
merci pour ton commentaire et cette information Thomas.
Je vois où tu veux en venir 🙂
Effectivement, s’il faut l’accord de l’utilisateur, c’est (presque) plus compliqué mais au moins, il est prévenu. Après, même si on lui propose, ce serait intéressant d’imaginer une amélioration à ce niveau là de la part de WP. Est-ce vraiment si important de demander une autorisation sur un outil complètement « safe » ? Peut-être aussi des obligations au niveau du droit ou je n’en sais rien ? (n’étant pas expert en la matière). Mais je suis sûr qu’il y a de quoi contourner quelque chose pour que tout le monde s’entende.
Pour le « 3. », je suis d’accord avec toi. Après, je ne vois jamais ces éléments comme une artillerie lourde mais toujours comme une plus value (peut-être mon côté puriste ?) Comme le fait de tester son code… (mais c’est un autre sujet)
Enfin pour le 1, il est ouvert au troll :p Disons qu’il y a encore une forme « d’évangélisation » ou « d’éducation » à faire dans la communauté de WordPress sur ces sujets. J’entends par là qu’il ne faut pas oublier que WP ne reste que du PHP et que les outils pour PHP / en PHP… marchent forcément pour WP 🙂
Merci Thomas pour ce complément et ce très instructif échange.
Dans l’absolu « outil labellisé WP », « plus value », « tester son code » sont de très bons arguments qui me parlent et je suis d’accord.
Toutefois, je ne voudrais pas que ces outils déresponsabilisent les utilisateurs par rapport à leur devoir d’aborder le support sous l’angle de la contribution d’une part, d’autre part il ne faut pas que développer une extension WordPress devienne plus « difficile d’accès » aux débutants.
Lorsque j’ai commencé, si j’avais dû penser à utiliser Grunt, faire des tests unitaires, utiliser Sentry ou WP God, en plus de me prendre la tête avec SVN, je crois que je serais passé à autre chose.
A mon avis s’il y a 40000 extensions dans le repo, c’est que malgré tout cela reste simple d’accès.
Alors je suis complètement d’accord avec « éducation » car je pense que les auteurs « amateurs » ont soif d’apprentissage, mais ça doit être progressif et il me semble important pour entretenir la motivation de toujours pouvoir commencer à voir des résultats même imparfaits.
Enfin quoiqu’il arrive ces services ne permettent pas d’aider le créateur d’extension lorsque le sujet de support est du type « feature request » 😉
Mon propos est surtout de faire prendre conscience aux utilisateurs et à WordPress que s’ils continuent à considérer les auteurs amateurs comme des pros et à ne pas faire preuve de plus d’indulgence et de compréhension, un jour, il n’y aura plus d’amateurs.
Le repository dont la vocation est selon moi de contribuer tous ensemble à enrichir WordPress ne sera plus qu’un dépôt de produits d’appels de sociétés marchandes. Ça serait dommage car c’est la diversité qui fait la richesse 🙂
Merci Mathieu pour cet article tellement vrai.
Je pense qu’on aurait pu transposer cet article pas uniquement à WordPress mais au web en général.
Ce que tu souligne ici, c’est uniquement un manque de savoir vivre.
La plupart de ceux qui réagissent avec excès ne réfléchissent pas à l’implication de l’auteur (article, extension, logiciel,… ) D’autant plus, quand la production concernée est mise à disposition gratuitement.
Le problème est que la plupart des gens (à mon avis, souvent non technophiles) pensent que tout sur internet est gratuit…
De ce fait, ils n’imaginent pas devoir à qui que ce soit une « rémunération » quelle qu’elle soit. Pour l’auteur d’une extension, par exemple, ça peut-être une bonne Review, un don ou lorsqu’il y a un problème, une demande rédigée avec conscience et respect.
Respect. C’est le terme. Cet tout ce qui manque sur « l’Internet mondial ».
Il faudrait presque signer une charte depuis son navigateur pour expliquer la bonne conduite à tenir lors de nos échanges sur le réseau.
En plus de cela, les écrits restent et peuvent être interprétés de mille manières. C’est pourquoi, il faut prendre le temps de rédiger sa réponse/question en prenant soin de se relire et de respecter l’auteur dans ses propos. Les émojis peuvent aider aussi à faire passer un sentiment.
Désolé d’avoir été aussi long mais je suis tellement d’accord avec toi.
On devrait écrire un manifeste (il existe peut-être déjà, après tout) et l’enseigner à l’école à des enfants qui commencent à « surfer sur le web ».
PS : je ne peux pas mabonner aux commentaires de l’article
Merci Thomas P. pour ton apport, tu as raison 1 mot permet de résumer tout ça « Respect ».
PS: je n’ai pas activé de notificateur email, mais on peut s’abonner au feed rss depuis la sidebar 😉
[…] D’ailleurs, ayez bien conscience que certaines personnes donnent beaucoup de leur temps pour une communauté, que ce soit sur leurs sites avec des articles, sur des réseaux sociaux ou encore sur des forums. La moindre des choses est donc d’avoir du respect pour elles, au risque d’en dégouter certaines. Je vous conseille d’ailleurs de lire à ce propos le très bon article d’imath sur ce sujet, et qui en dit long parfois sur le clientélisme de certains individus : « Rapporter n’est pas réclamer, c’est contribuer« . […]