Mon mois de juillet 2023 a été propice à de nombreuses réflexions pour diverses raisons : j’ai quasiment atteint le cap du demi-siècle d’existence sur Terre, j’ai dû faire des séances d’introspection pour préparer une échéance déterminante pour la suite de mon parcours professionnel, j’ai investi énormément de temps et d’énergie à contribuer à un changement de rupture dans BuddyPress (l’extension de WordPress qui vous aide à créer un espace communautaire que vous maîtrisez totalement).
Dans cet élan, en ce début du mois d’août 2023, je me suis mis à m’interroger sur ma présence sur Internet et plus précisément sur l’intérêt de rester sur 4 réseaux (ou media) sociaux : Facebook, Instagram, LinkedIn et X.
Mon verdict : pour soulager des contrariétés et regagner en liberté, je décide de m’évader de ces centrales sociales afin de réserver la primeur de mes prises de parole (ou plutôt de mon expression écrite publique) sur Internet au seul moyen que je maîtrise intégralement : ce site personnel.
Au revoir et merci à vous les femmes et les hommes qui font la richesse de ces plateformes 👋
Chères relations nouées sur ces réseaux, tout d’abord, merci pour nos échanges. Merci, ensuite, pour la bienveillance de celles et ceux d’entre vous dont je me sens proche 🥰.
Enfin si le pseudo « imath » subsiste sur ces réseaux au delà du 31 août 2023 : ce ne sera plus moi !
Ciao Meta

J’ai rejoins Facebook en juin 2008 et la plupart des 190 relations qui ont pu s’y établir entre mon profil et celui d’autres utilisateur·rice·s ont pour origine des rencontres réelles lors d’évènements communautaires liés à WordPress. C’est je pense une manière malgré la distance de garder le contact. Ceci étant dit, nos interactions se limitent à se souhaiter de bons anniversaires respectifs. En passant, je crois que c’est ma fonctionnalité préférée : ça fait vraiment plaisir de constater que l’espace d’un instant d’autres ont une pensée pour soi 🎂.
Je suis très rarement parvenu à renouer des contacts avec des personnes que j’ai pu connaître avant mon inscription sur ce réseau (2 fois en 15 ans). Jusqu’au mois de juin, je devais m’y rendre 1 à 2 fois par semaine pour partager mon circuit de course à pied du jour.
Je ne sais plus comment j’ai atterri en septembre 2019 sur Instagram, probablement en suivant la direction de Facebook, j’ai dû y partager moins d’une dizaine de photos. J’y passe encore moins souvent.
Les services de Meta ont très peu d’utilité pour moi et ces deux réseaux ne me manqueront pas car je ne m’y suis jamais vraiment engagé.
LinkedIn, gare aux démarcheurs abusifs

Photo de the blowup sur Unsplash
En 2008, je deviens membre de ce réseau professionnel. Au fil du temps, je me suis connecté à 577 contacts qui pour la majorité sont d’abord des relations de travail de l’entreprise qui me permet de subsister à mes besoins ainsi qu’à ceux de mes proches.
Si, ici aussi, j’apprécie les interactions annuelles lors de mon anniversaire personnel ou professionnel avec mes collègues de bureau (merci à elles et eux 😍, ça me fait toujours super plaisir), lorsque j’ai effectivement voulu profiter de ce réseau pour mon besoin de recrutement d’un·e apprenti·e, ma démarche s’est soldée dans l’indifférence et l’inefficacité la plus totale.
Depuis une paire d’années, j’observe que certains démarcheurs indélicats, voire très lourds, réussissent à me contacter directement en devinant mon adresse de courriel professionnelle. Ils m’envoient même des relances pour me reprocher mon mutisme face à leurs sollicitations. Comme ils connaissent ma fonction et que je ne la partage que sur ce réseau, via mon CV, il est temps de refermer cette faille que j’ai naïvement entrouverte moi-même.
Risqué et inutile, pas étonnant que mon niveau de fréquentation de ce réseau soit assez similaire à celui d’Instagram. Je n’y passe que très occasionnellement, généralement après avoir capitulé suite à une nième notification culpabilisante de l’automate de LinkedIn.
Ce réseau ne me manquera pas plus que ça, même si j’ai été très flatté de devenir une des connexions de certaines et certains collaborateurs importants de l’entreprise pour laquelle je travaille.
eXit !

J’aurai finalement été membre de X pendant un unique mois !
Avant que X ne phagocyte Twitter, je fréquentais cette centrale sociale très régulièrement : plusieurs fois par jour et ce depuis août 2008. Nous sommes un peu plus de 500 à nous suivre mutuellement et au total 2000 utilisateur·rice·s me suivent.
En un peu moins de 23000 tweets :
- j’y ai exprimé mes satisfactions, mon admiration, ma gratitude, ma fierté, mes dégoûts, ma colère, ma résignation, mes déceptions ;
- j’y ai partagé mes hobbies, des articles de ce blog, des photos de mes voyages ou des évènements communautaires auxquels j’ai pu participer ou que j’avais contribué à organiser ;
- j’y ai repartagé des ressources très utiles sur les languages de programmation que je manipule et qui pouvaient intéresser des paires…
J’y ai également beaucoup appris de vos tweets et de nos conversations publiques ou privées. J’y ai fait des connexions importantes comme owni.fr qui avait accueilli mon premier blog sous WordPress et qui m’a conduit de fil en aiguille à m’investir dans la communauté de WordPress en France et de BuddyPress dans le monde. J’y ai également vécu des déconnexions avec d’autres utilisateur·rice·s avec qui le courant ne passait plus.
Bref, « Larry », le petit oiseau bleu me manque déjà. Ce n’est pas le réseau Twitter que je quitte, c’est celui qui est en train de lui succéder : X.
Je me réinstalle chez moi, ici.
À tort, j’ai été trop peu présent sur l’espace Internet que je maîtrise à 100% : mon site personnel.
J’y ai emménagé en janvier 2013 et alors que je paye un loyer annuel, je ne profite pas suffisamment de la liberté et de l’autonomie qu’il me confère. Cela va changer. Il est temps que je m’occupe un peu plus de moi et que je rénove la cabane que je me suis construite pour y rapatrier l’ensemble des contenus, notes ou signets que j’ai pu éparpiller un peu partout.
Si je compte m’intéresser aux modèles fédéraux proposés par les protocoles ActivityPub ou AT, pour les services que j’ai déjà commencé à tester comme Mastodon ou Bluesky : je ne reproduirai pas l’erreur qui a consisté à délaisser ce site en me laissant aspirer par ce type de moyen d’expression !
PS : je maintiens bien entendu ma présence inchangée sur WordPress.org et son Slack, sur BuddyPress.org et son blog, et sur GitHub.com.
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